Découvrez la province de l'Orléanais 1498 - Royaume de France
La province de l’Orléanais ne correspond aujourd’hui à aucune région connue. Elle est à cheval sur le Loiret, le Loir-et-Cher et l’Eure-et-Loir. Au Moyen-Âge il s’agit d’une province de première importance grâce à sa capitale, Orléans, alors l’une des villes les plus riches de France. Hugues Capet choisit la cathédrale d’Orléans pour faire sacrer son fils Robert le Pieux en 987. Par ce sacre, il assure que le trône de France reviendra après sa mort à son fils et crée par ce geste la dynastie des Capétiens. Aux XIVème et XVème siècles, cette province joue un rôle capital dans les crises qui bouleversent le royaume de France.
Le duché des cadets
L'Orléanais est en lien étroit avec la couronne avant même son intégration au royaume. En effet, à partir de 1344 la province est érigée en duché qui, lorsqu’il n’est pas dévolu à un héritier direct, est donné en apanage au fils cadet du roi de France. Louis Ier, deuxième fils de Charles V, est l’un d’eux. Durant le règne de Charles VI, les crises de folie du roi obligent la mise en place d’une régence exercée par ses oncles, menée par Philippe le Hardi duc de Bourgogne. Une rivalité naît entre la maison de Bourgogne et la maison d’Orléans. À la mort de Philippe, Louis d’Orléans, le frère du roi, devient particulièrement influent. Jean sans Peur, le nouveau duc de Bourgogne, commandite alors son assassinat.
Jeanne d’Arc et le siège d’Orléans
En 1428, la Guerre de Cent Ans bat son plein et l’Angleterre domine les combats. Les Anglais tiennent le nord de la France et sont arrêtés par la Loire, qui les empêche d’aller plus loin et protège Charles VII, le roi en fuite. Pour continuer leur avancée ils doivent prendre la ville d’Orléans, dotée de l’un des rares ponts permettant d’accéder à l’autre rive. La ville refuse de se rendre. Commence alors un siège de plusieurs mois, qui laisse les Français épuisés et découragés. Le salut vient de l’arrivée de Jeanne d’Arc. Son entrée miraculeuse dans la ville, le 29 avril 1429, fait renaître l’espoir. L’armée française reprend les hostilités et défait un à un les forts anglais, obligeant ces derniers à lever le siège le 8 mai. Cet exploit marque un renversement dans le déroulement de la guerre et annonce la victoire de la France.
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Spécifications du produit
Réf. | 3339460115 |
Tirage | 5 000 exemplaires seulement |
Métal | Argent 333‰ et dorure à l'or pur 999‰ |
Qualité de frappe / État de conservation | Belle Épreuve (BE) |
Dimensions | 36 mm |
Poids | 15 g |