2000 ans d'histoire monétaire française : la frappe en argent et dorée à l'or pur « Double Henri d’or 1558 »
Si la numismatique sous François Ier (1515-1547) fut l’une des plus variées parmi celles des souverains français, totalisant une trentaine d’écus d’or et une quarantaine de testons, la frappe royale se rationalisa sous le règne de son fils Henri II (1547-1559), qui fut moins prolixe mais plus attentif à la qualité, et initia d’importantes réformes monétaires. Choqué par des gravures ratées du portrait de son père sur des testons, Henri II, roi esthète de la Renaissance française, créa en 1547 un office de tailleur général chargé de fournir les matrices des poinçons ou les poinçons eux-mêmes. Il fit également remplacer la croix d’avers des écus d’or par l’effigie royale, rendit obligatoire la gravure du millésime et des différents des graveurs sur toutes les espèces et ordonna l’arrêt des frappées spécialement pour la Bretagne.
D’un poids de 7,3 g pour un titre de 0,958, le Double Henri d’or donne ainsi à voir le buste cuirassé d’Henri II sur son avers et, sur son revers, son millésime (1558). Il porte également le différent du directeur de l’atelier sur son avers (M pour Martin Malus) et celui du graveur Charles Perreau sur son revers (un croissant).
Emis dans la dernière année de la vie du souverain, le Double Henri d’or a continué à être émis sous le règne éphémère de son fils François II (1559-1560) - qui n’eut aucune monnaie en son nom - puis dans les trois premières années de celui de son frère Charles IX (1560-1574).
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Spécifications du produit
Réf. | 3342640117 |
Métal | Argent pur 999‰ |
Qualité de frappe / État de conservation | Belle Épreuve (BE) |
Dimensions | 40 mm |
Poids | 20 g |
Motif | Représentation d’une vaste procession religieuse à Paris |