Hommage au Soldat Inconnu
Alors que le 11 novembre 1918 est signée à Rethondes l’Armistice mettant fin aux combats de la Première Guerre Mondiale, la joie de la victoire française est cependant ternie par la mort de près de 1 500 000 hommes, particulièrement jeunes. Bientôt partout, dans les petits villages comme dans les grandes villes, on élève des monuments aux morts, des plaques commémoratives sont apposées dans les entreprises et établissements scolaires. En novembre 1916, alors que la terrible bataille de Verdun est dans tous les esprits, François Simon, président du «Souvenir Français» de Rennes et de l’Escorte d’Honneur, émet l’idée que la France pourrait honorer, au Panthéon, un combattant mort pour la patrie. L’inhumation d’un simple soldat sous ce dôme, où reposent tant de gloires et de génies, serait comme un symbole et, de plus, ce serait un hommage rendu à l’armée française tout entière. Le projet est finalement adopté par les députés en novembre 1919.
Un an plus tard, au début de novembre, le Parlement décide queles restes d’un des soldats non identifiés, morts au champ d’honneur au cours de la guerre, seront inhumés sous l’Arc de Triomphe. Le 10 novembre 1920, le soldat Auguste Thin, désigne par le dépôt d’un bouquet de fleurs le 6ème cercueil renfermant le corps d’un soldat non identifié, sur les huit disposés dans la citadelle de Verdun. Le 11 novembre 1920 au matin, après une cérémonie au Panthéon, le cercueil est déposé dans une des salles de l’Arc de Triomphe aménagée en chapelle ardente. Le 28 janvier 1921, les restes du Soldat Inconnu sont inhumés au centre de l’arche principale.
Le tombeau du Soldat Inconnu auquel est ajoutée la Flamme du Souvenir en 1923 est devenu un monument symbolique élevé à la gloire des hommes tombés pour la Patrie.
Spécifications du produit
Réf. | 3305400145 |
Métal | Argent (999/1000) |
Qualité de frappe / État de conservation | Belle Epreuve (BE) |
Dimensions | 40 mm |
Poids | 20 g |