Frappe en Argent et Or Pur : « Agnel d’or Philippe IV le Bel 1311 »
Au XIIème siècle, l’Europe traversa une pénurie d’or qui prit fi n grâce aux croisades : le métal précieux fut pillé en quantité et ramené en Occident par les Croisés. La frappe d’or reprit alors véritablement, accompagnée par l’essor de la bourgeoisie marchande italienne. Au XIIIème siècle, toutes les grandes royautés et principautés européennes émettaient ainsi des monnaies d’or.
En France, Saint-Louis et Philippe III le Hardi, prédécesseurs de Philippe IV le Bel, menèrent des politiques monétaires stables et rassurantes pour le peuple. Tel ne fut pas le cas de Philippe le Bel, dont le règne se révéla particulièrement agité dans ce domaine. Le souverain souhaitait en effet établir un Etat moderne doté d’une véritable administration et détaché de la tutelle papale. Pour financer ces coûteuses réformes, Philippe le Bel multiplia les émissions de nouvelles monnaies. Les dévaluations et réévaluations successives ainsi que l’inflation pandémique de cette période provoquèrent un fort mécontentement dans les rangs de la noblesse, du clergé et de la bourgeoisie, dont les revenus baissèrent considérablement. Le roi y gagna une réputation de « faux monnayeur », selon les termes de son ennemi le pape Boniface VIII, et dut faire face à la fronde croissante de ses sujets.
L’innovation la plus remarquable de son règne fut l’apparition dura- ble de monnaies en or. L’Agnel d’or, apparu en 1311, rencontra ainsi un succès immédiat. Il traversa les frontières et fut adopté par de nombreux princes de l’actuelle Belgique, ou Henri V d’Angleterre.
Spécifications du produit
Réf. | 3302490115 |
Tirage | 5000 exemplaires |
Métal | Argent (999/1000) Ornement: Dorure à l'or pur (999/1000) |
Qualité de frappe / État de conservation | Belle Epreuve (BE) |
Dimensions | 40 mm |
Poids | 20 g |