Découvrez le somptueux lingot en agent pur colorisé « Le Pantheon » - un vibrant hommage numismatique à ce lieu emblématique de la mémoire nationale !
La France est célébrée dans le monde entier pour la richesse de son patrimoine qui attire chaque année des millions de visiteurs. Non contents de briller par leur beauté, nos monuments les plus somptueux, intimement liés aux grands hommes qui ont forgé notre nation, sont aussi les dépositaires de notre glorieuse histoire.
Lieu emblématique de la mémoire nationale.
Édifice néo-classique construit entre 1764 et 1790, le Panthéon est l’oeuvre majeure de Jacques-Germain Soufflot. L’architecte répond au souhait du roi Louis XV d’édifier l’église royale de Sainte-Geneviève. L’église est destinée à accueillir le tombeau de la sainte. Sa façade principale est décorée d’un portique aux colonnes corinthiennes, surmonté d’un fronton « La Patrie couronnant les hommes célèbres » réalisé par David d’Angers entre 1831 et 1837. Il est couronné par un dôme haut de 83 mètres, coiffé d’un lanterneau.
Pendant la Révolution française, l’église perd sa vocation religieuse et devient un Panthéon. À l’origine très lumineux, le bâtiment voit la quasi-totalité de ses fenêtres condamnées et masquées par les splendides fresques du peintre Puvis de Chavannes. La croix aujourd’hui présente au sommet du Panthéon est édifiée en 1873, dans un moment de transition politique.
Le Panthéon des Grands Hommes de la République Française devient définitivement un temple civique sous l’IIIème République en 1885, à l’occasion des funérailles de Victor Hugo. Elle est constituée de plusieurs galeries au sein desquelles sont actuellement inhumées 75 personnalités, dont deux femmes. Sa capacité d’accueil totale est de 300 places. Environ 725 000 visiteurs parcourent annuellement ce monument emblématique de la mémoire nationale.
« Entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège… »
Pendant la seconde guerre mondiale, Jean Moulin est capturé par un commando SS lors d’une réunion à Caluire. Torturé, il fait preuve d’un courage exemplaire. Il meurt lors de sa déportation en Allemagne. En transférant ses cendres au Panthéon le 19 décembre 1964, la République lui accorde un statut hors du commun dans la mémoire nationale. André Malraux, ministre de la Culture, prononce ce jour-là un discours resté légendaire : « Comme Leclerc entra aux Invalides avec son cortège d’exaltation dans le soleil d’Afrique et les combats d’Alsace, entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège… », suivi d’un magistral Chant interprété par une grande chorale devant le Panthéon.