La Province de Touraine
La Touraine tire son nom du peuple gaulois des Turones. C’est au premier siècle après J-C qu’apparaît la ville de Caesarodunum (Tours), desservie par un important réseau de voies romaines. La fin de l’empire Romain va entraîner des périodes d’affrontements et d’invasions mais également l’implantation du Christianisme, grâce notamment au combat de Saint-Martin de Tours contre le paganisme. Aux troubles du Moyen-âge succèdera la douceur de la Renaissance, qui fait de la Touraine le jardin de France.
Un Moyen-Âge tourmenté
Pendant le Moyen-Âge, le destin du comté de Touraine est lié à celui de l’Anjou, qui finira par l’annexer au XIème siècle. Au siècle suivant, la Touraine va se trouver au centre de l’empire anglais des Plantagenêts. Chinon va devenir une résidence habituelle du roi d’Angleterre Henri II, qui aménage les bords de Loire et bâtit des ponts. Avec ses fils Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre, les guerres se multiplient. En 1205, Philippe Auguste reprend la Touraine, consacrant la victoire capétienne sur les Plantagenêts. Mais il faut attendre 1360 pour que la Touraine, devenue duché, soit donnée en apanage au fils de la maison de France.
Une province chérie des rois et des reines
Bien protégée par quatre forteresses royales – Chinon, Langeais, Loches, Amboise – la Touraine devient bientôt le centre du pouvoir royal. Charles VII y réside, Louis XI apprécie particulièrement cette province et comble Tours de faveurs. Ses successeurs y établissent la cour jusqu’à François Ier. Mais au milieu de son règne, il rapatrie le pouvoir royal en région Parisienne, ce qui fera à jamais de la France un royaume centralisé, avec Paris puis Versailles comme capitale.
Le « jardin de la France »
Ainsi surnommée en raison de la douceur du climat, des forêts giboyeuses et des beaux paysages du bord de Loire, la Touraine a attiré les résidences princières et royales, d’Amboise à Villandry, d’Azay-le-Rideau à Chenonceau. Ce dernier est célèbre pour être le « Château des Dames », notamment Diane de Poitiers et Catherine de Médicis, qui en ont fait un des fleurons de l’architecture de la Renaissance.
Spécifications du produit
Réf. | 3339110116 |
Tirage | 5 000 exemplaires |
Métal | Argent 333 ‰, dorure à l´Or pur 999 ‰ |
Qualité de frappe / État de conservation | Belle Épreuve (BE) |
Dimensions | 36 mm |
Poids | 15 g |